Rangement nouvelle fiche

History

Né à Miami, le père d’Andrew était un des chefs mafieux les plus réputés et craint, un homme dangereux, puissant mais possédant malgré tout un code strict qui faisait de cette mafia une famille, gagnant ainsi respect et loyauté de ceux qui en faisaient parti. Sa mère quand à elle était une artiste, une femme passionnée par la peinture qui tomba amoureuse du pouvoir comme de l’homme, recevant d’ailleurs en cadeau de mariage une galerie pour exposer ses œuvres. Jeune, Andrew ne vit d’ailleurs que la famille, appelant le bras droit de son père « tonton », considérant tous ces membres qu’il croisait comme liés par le sang, pour lui c’était naturel, c’était simplement la vie, mais ce qui fut difficile à accepter c’était la perte de sa mère, une femme aimante qui a été retrouvée par la police dans la rue, non loin de sa galerie, abattue par des rivaux de son père, une mort dont il ne se souvient plus aujourd’hui mais qui l’avait marqué enfant. Après cette perte, c’était une ancienne escorte qui s’est occupée en grande partie de l’éducation du petit Andrew, son père souvent bien trop pris par les différentes charges de son réseau. Il ne se plaindra jamais de cette éducation, ayant vu cette femme comme une membre de sa famille aussi, ayant facilement accepté son éducation, et ayant toujours écouté son géniteur comme si celui ci n’était autre que l’exemple à suivre, le symbole de l’autorité. C’est peut-être aussi pour cela qu’il n’arrive pas à respecter les femmes correctement, car il a toujours admiré son père jeune, et a adopté par mimétisme son comportement envers celles ci. Bien sur sa vie ne se limitait pas à la mafia, malgré sa position sociale, son père a tenu à ce qu’il ait une réelle éducation, ainsi il fut envoyé dans un collègue comme d’autres enfants, mais n’arriva point à se lier d’amitié à cause du décalage, trouvant souvent ces derniers trop « futiles » à pleurnicher pour des bêtises, ou à s’intéresser à des jeux qui n’apportent rien. Andrew préférait se pencher à la fois sur les études et le sport, une activité lui permettant de se défouler, de se dépenser et de calmer son trop plein d’énergie.

A 12 ans, son père décida aussi de l’initié aux affaires familiales, faisant de lui une sorte de livreur… Non pas une mule, mais bien de la livraison, profitant simplement de sa jeunesse qui apporte une apparence innocente pour lui confier des boites ou des marchandises légères qu’il pouvait dissimuler dans son sac pour les apporter avec lui à l’école et les déposer dans une poubelle sur le chemin, ou sans un banc publique, évitant ainsi aussi de rencontrer ceux qui devaient recevoir la dite livraison. La seule personne qu’il rencontra c’était le Chimiste de son père qui lui donnait de temps en temps un petit colis avec un gâteau qu’il devait rapporter à la maison, sans tout de suite comprendre que ce gâteau n’était juste que la décoration qui couvrait la vraie marchandise. Cela permettait aussi au père d’Andrew de tester son fils, voir si il comprendrait les règles, les respecterait, si il serait des plus responsable face aux tâches qui lui étaient confiées. Les cours ne représentaient aucune difficulté pour lui, ni ses autres tâches, alors quand il arriva à 16 ans, peu de temps avant l’arrivé de Theo dans sa vie, son père décida de l’initié, le baptême du premier sang. Il expliqua à Andrew ce qui était arrivé à sa mère, lui montra une photo du responsable, ainsi que où le trouver. Bien entendu Andrew ne savait pas que le réel responsable de ce meurtre, le commanditaire, avait été déjà châtié, mais l’homme présenté était un larbin, celui qui avait appuyé sur la détente et qui se trouvait souvent le soir ivre dans un bar. Il régla alors cette affaire le soir même, voulant que son géniteur soit fier, voulant venger sa mère et se rendit au bar, restant discret, étudiant et fixant l’homme en question. C’est quand il le vit se rendre aux toilettes, titubant un peu, qu’Andrew vint le rejoindre, se faufilant sans attirer l’attention pour glisser derrière le responsable qui était simplement à l’urinoir, sans hésitation, il sortit une lame, un couteau papillon qu’il déploya avant de frapper à plusieurs reprises dans le flanc de l’homme qui ne se débattit qu’un court instant au début, sous la surprise, plusieurs coups démontrant une forme d’acharnement avant que l’homme tombe. Andrew retourna son vêtement cacher le sang, rangea les mains dans ses poches et quitta le bar sans rien dire, annoncer à son père que tout était fait.

Peu de temps après, une nouvelle personne allait rentrer dans sa vie, une personne recueillie par son père, Theo, celle qui serait sa sœur adoptive. Elle était bien plus jeune que lui, mais directement il eut une forme d’harmonie entre eux, elle lui tapa dans l’œil si on peut dire, pas simplement car il la trouvait ravissante, adorable, ou qu’il s’entendait bien avec, non c’était quelque chose d’impalpable, comme si il y avait un lien invisible qui venait déjà le souder à elle. Une complicité trouva vite place, une complicité tellement présente qu’à ses 13 ans, un an après qu’elle ait rejoint la famille, il passa une nuit avec elle, une nuit assez douce malgré son comportement habituellement plus rude, une nuit charnelle où il lui prit sa fleur et qui serait la première d’une longue série, partageant souvent sa couche, pas uniquement pour coucher avec elle, mais aussi pour profiter de sa présence, l’initiant petit à petit aux différents plaisirs. En grandissant, rien ne vint changer, rien ne semblait s’interposer, même quand Andrew arriva à la fin de ses études, partant à l’Université, il trouva toujours un moment pour la rejoindre, pour passer du temps avec elle. D’ailleurs n’y voyez point de l’amour, plus une forme de besoin naturel et instinctif qui pouvait rendre beaucoup de ses amantes bien fades à coté d’elle. Tout en poursuivant ses études, il lui arrivait encore de travailler pour son père, même si c’était moindre pour se consacrer pleinement à sa tâche, suivant un cursus lié aux finances et l’économie.

De retour de l’Université, son père l’intégra totalement à cette famille professionnelle, le chargeant de la surveillance des escortes, de veiller à leur sécurité ainsi que leur obéissance. Il en profita pleinement d’ailleurs pour apprécier d’une façon plus privée de la compagnie de ces filles, s’occupant aussi de sa sœur qu’il protégea des plus sérieusement. Que quelqu’un ose la blesser, et Andrew fera comprendre son malheur à ce dernier. D’un autre coté, il tentait aussi de faire sa propre vie, mais rien n’y faisait, aucune femme n’arrivait à le combler longtemps, se montrant volage, infidèle, trop dominateur ou irrespectueux, il ne garda jamais longtemps une compagne. Malheureusement à un moment, sa Théo tomba amoureuse, chose qui n’était pas mauvais en soi, mais cette personne trompa et poussa Théo à un changement qu’Andrew ne put empêcher, elle fit couler le sang de cette personne qui avait son cœur et de la femme avec qui elle était trompée, devenant froide et différente, jurant de ne plus donner son cœur. Il connaît pourtant bien Theo, sa sœur, son amie, son amante, il sait qu’elle est fragile malgré la carapace qu’elle installe, et pour lui c’est difficile à accepter de la voir ainsi s’éloigner. C’est pour cela, malgré qu’elle sait se défendre, qu’il a décidé de la suivre, de veiller sur elle, n’aimant pas la vie qu’elle adopte aujourd’hui malgré qu’ils ne sont pas chastes ni innocents, préférant qu’elle reste dans la famille que d’agir ainsi de son coté. Il s’est promis de rester, de veiller et protéger, d’être la pour elle car elle ne pourrait pas le perdre. Il n’a pas caché à son père qu’il partait pour veiller sur elle, et il le connaît assez pour savoir qu’il est impossible de le raisonner quand il a une idée en tête, alors il l’a chargé de veiller sur les escortes travaillant pour lui à New York et de servir de lien. Cette vie maintenant nouvelle l’attend, surement pleine de surprise dont la présence d’Emily, une fille qu’il n’a fait que croiser, flirter mais n’ayant jamais pu aller bien loin à cause du temps et de ses affaires.

Mais son arrivé à New-York, tout ne s’était pas passé comme il l’imaginait, il avait décidé de prendre finalement ses distances avec Emilie, tout comme il avait rencontré une jeune femme particulièrement marquante, une sorte de perfection réincarnée qu’il n’aurait même pas imaginé dans ses plus beaux fantasmes. Au début avec sa sœur ce n’était que disputes, que ce soit au sujet de la prostitution, de ses actions, de divers petits accidents… D’ailleurs, un moment il avait secouru une femme aux charmes ravissants qui avait quelques ennuis, une femme avec qui il est devenu ami sans savoir les liens de celle-ci avec une autre Mafia. Les hommes qui avaient pris une leçon ce soir la ce sont vengés, ils sont revenu le voir, lui tirant dessus. Alors qu’Andrew était en convalescence chez une tatoueuse qui l’avait ramassé dans la rue, sa sœur avait décidé elle de partir, de disparaître en ne supportant plus la situation. Elle n’était plus présente dans sa vie, le laissant sans un mot, un abandon. Oh il aurait pu courir après, encore une fois, mais c’était celle de trop. Alors oui, le départ de sa sœur, l’éloignement de celle qui avait su le frapper de plein fouet, Andrew avait perdu beaucoup de repaires, se tournant surtout vers ses activités professionnelles, malmenant une jeune femme doguée jusqu’à la moelle, tenant des contacts minimums avec des personnes proches en préférant passer la nuit avec des inconnues ou des prostituées. Fêtes, alcools, manques de souvenir, bien des enchainements se passaient mais New York était sa nouvelle demeure quoi qu’il advienne.

History

Vous voulez connaître mon histoire ? Et bien je vais vous en parler, vous montrer que malgré les apparences je suis à la fois quelqu’un de spécial, mais aussi quelqu’un de normal. Je suis né à Seattle, de parents bien trop jeunes pour réellement m’assumer, de parents bien trop irresponsables. En faite quand je suis venu au monde, ma mère n’avait que 16 ans, et mon père 19 ans… Ils ne savaient pas ce que cela leur couterait d’élever un enfant à leur âge, préférant le garder que d’avorter. Ma mère a décidé du coup d’arrêter ses études pour me mettre au monde, suivant juste des cours par correspondance, mon père lui a aussi arrêté l’université pour trouver un petit travail d’ouvrier dans une fabrique Italienne se trouvant sur les abords de la ville, ce qui représentait pour lui 2 heures de routes en plus des 11h de travail. Je n’ai pas réellement été un enfant gâté mais cela ne me dérangeait pas trop, d’ailleurs je n’ai que peu de souvenir de cette époque, mais tout le monde n’est pas né dans un milieu où les billets poussent sur les arbres. Je crois sincèrement qu’au début ma mère m’aimait réellement, ne se rendant pas encore compte de tous les sacrifices que cela demanderait dans sa vie, jusqu’au jour où mon père reçu une offre qu’il ne pouvait pas refuser. La société pour laquelle il travaillait avait décidé de quitter Seattle, comme la plus part de leurs filiales Américaines et vu que c’était un travailleur acharné, cette entreprise lui offrit une place de responsable dans une des sociétés à Naples, chose qu’il accepta vu l’augmentation de salaire et sachant bien qu’il souffrirait pour retrouver une autre place en Amérique. Du coup j’avais 3 ans quand mes parents déménagèrent pour Naples, un pays étranger mais qui allait devenir comme mon pays natal. C’est ce déménagement qui allait tout changer dans ma vie, ainsi que ma mère qui avait besoin de sa jeunesse et liberté…

Vous voyez, ma mère s’était vite fait des amies la bas, et surtout elle a vue le regard des hommes, alors que mon père travaillait, elle me confia sans cesse à une de ses copines qui semblait m’adorer… Une fille plus âgée qu’elle qui ne pourrait jamais avoir d’enfant, surement pour cela qu’elle s’était tant attachée à moi, et ma mère profita de ses journées alors à s’amuser, à sortir et tromper père. La jeune femme s’occupant de moi s’appelait Maria Camilla Ruspoli, la fille du parrain de la Camorra. Finalement je passai plus de temps avec elle et son père qu’avec mes propres parents, je devins comme l’enfant de cette famille et sans le remarquer mes parents eux étaient comme soulagé de mon absence. Je n’ai pas à me plaindre, j’ai eut une bien plus belle jeunesse ainsi que si je l’avais passé avec mes parents… J’ai grandis ainsi, élevé par ces deux personnes, ces personnes qui devinrent ma famille… En faite j’avais 10 ans quand ils allaient réellement devenir cette famille. Je vous explique, mon père avait découvert qu’il était un bon gros cocu, et une dispute éclata entre eux, une dispute qui lui fit comprendre qu’elle perdait l’homme de sa vie à cause de cette jeunesse bouleversée… C’est pour cela, que sans prévenir, mes parents vinrent quitter l’Italie retourner en Amérique, pensant que Maria et son père s’occuperaient bien mieux de moi qu’eux, espérant ainsi se retrouver, avoir la vie à eux deux. Alors qu’il était devenu impossible de joindre mes parents génétiques, le père de Maria décida de m’adopter officiellement comme son fils, son fils et héritier… Non pas pour faire du mal à sa fille, mais pour assurer une descendance à son nom.

Ce changement dans ma vie bouleversa tout, celui qui devint comme un père avait décidé que maintenant il ferait mon éducation et non juste s’occuper de moi, m’offrant des études en Italie assez poussée, ayant confiance en mes capacités intellectuelles, mais aussi il s’occupa de me conter des histoires de son milieu, de me parler de ce que c’est un homme, un vrai… Depuis mes 10 ans, j’étais quasi toujours présent quand il était en affaire, le voir agir, faire, comment il parlait aux autres, comment il prenait les choses en mains, il me dévoilait réellement sa vie, ainsi que tout ce qu’il devait gérer. A l’époque j’étais un enfant, mais c’était passionnant malgré mon jeune âge, j’avais la sensation d’être un grand, d’avoir déjà des responsabilités, d’être comme élu qui pouvait voir ce que c’était être un homme, j’avais droit de voir des choses qui devaient m’inspirer pour grandir et devenir fort, pour me protéger de ce monde et même pour le diriger. Admirant l’éloquence, l’autorité, la violence, des situations différentes, des situations où je voyais juste un homme montrer son influence, et à chaque fois après il venait m’expliquer pourquoi, les raisons, les conséquences, m’apprenant que chaque action entraine une réaction. Cette façon de s’imposer, il pouvait paraître si froid, si fort et pourtant il était un homme aussi bon avec ceux faisant parti de sa famille. C’était lui qui m’a apprit qu’il fallait avoir plusieurs visages dans la vie, celui de l’homme face aux siens, celui de l’homme face au monde et celui de l’homme dans les « affaires ». J’avais fais ma vie ainsi, avec cet homme, cette éducation avec Maria, finissant l’école élémentaire et le collègue à Naples, mais pour le lycée, celui qui était devenu mon père décida de me renvoyer poursuivre mes études en Amérique. Au début je ne savais pas pourquoi, il me disait que c’était de la polyvalence, et je ne partais pas seul, Maria m’accompagna, ainsi que deux des larbins. En faite il voulait me protéger, faisant de moi un héritier mais il était en conflit avec la Costa Nostra, ce qui pouvait engendrer une guerre entre deux mafia puissantes.

De retour aux USA, patrie d’origine, j’avais droit de suivre les études en toutes libertés, accompagne de Maria qui veillait sur moi même si franchement, à cette époque, j’en avais plus réellement besoin. J’étais déjà devenu quelqu’un de bien débrouillard, l’éducation que j’avais reçu était des meilleures qu’il soit pour devenir un homme. C’est à cette époque que j’ai rencontré Stéphane… Je ne savais pas grande chose de lui vu que je venais de revenir en Amérique, mais lui et moi, cela a de suite accroché, une entente facile avec quelques idées ou visions en communs. Bon c’était un tombeur qui aimait enchainer les conquêtes sans trop s’attacher, moi j’étais plus un séducteur qui aimait passer du temps à découvrir ma conquête, mais nous avions beaucoup de points communs… Je sais que je lui faisais souvent la remarque qu’il y allait un peu fort et devrait se stabiliser, mais franchement on ne peut pas dire qu’il m’écoutait la dessus. Il avait aussi une petite sœur, Emy… Elle était encore au collège et nous suivait toujours. Oh j’avais vite compris que la petite Grey avait le béguin, mais j’avais fais comme si je n’avais rien vu… Surtout parce que Stephane était très protecteur avec elle, et je ne voulais point blesser ni me mettre à dos le seul ami que je considérais comme fidèle. Oui oui, je sais ce que vous allez demander… Suis je resté si sage longtemps ? Non… mais on y reviendra après… Le lycée fut aussi la découverte de ce pays à mes yeux, découverte faite surtout au travers des yeux de Stephane. A l’époque je lui cachais un peu ce qu’était ma famille et c’est normal. Je disais juste à ce dernier que ma mère était rentière. Ce n’était pas réellement faux, mais ni complètement correcte… Je n’étais pas spécialement studieux, mais je m’en suis toujours parfaitement sorti, que ce soit parce que j’arrivais à embobiner ceux qui me servaient de professeurs, ou à cause des intellos qui venaient à travailler pour moi… Tricher ? Ce n’est pas un mal, les lois sont faites pour être détournées, pour qu’on trouve les failles et qu’on en abuse, c’est ainsi la vie… Ceux qui trichent, ce sont ceux qui se font prendre, si tu passes à travers les mailles du filet, tu es juste brillant.

Le temps avançait, Stephane était comme un frère à mes yeux, et même quand j’ai su qui il était, ma seule réaction était de hausser les épaules, lui faire une tape à l’épaule et lui dire qu’il restait juste Stephane, cet ami, ce frère. Point besoin de faire toute une histoire, que j’apprenne ou non qui il était, c’était toujours le même homme que j’ai connu, ni plus ni moins. Vous savez, beaucoup de gens pensent qu’on est notre statut, notre niveau… Caricature… On est ce qu’on désire, quelque soit notre position dans la société. A 18 ans j’ai appris la mort de celui qui fut comme un père, le Parain de la Camorra, faisant de moi son héritier. Beaucoup pensaient que j’allais rentrer en Italie pour reprendre le contrôle mais non, le Gouvernement Américain changeait et personnellement j’avais vu une opportunité en ce pays sans avoir les soucis de rivalité Italienne. Ainsi j’ai fais venir les meilleurs de Naples, j’ai lancé le recrutement, la fondation dans l’ombre tout en continuant mes études… C’était peut-être la où j’ai su montrer que j’étais brillant… Je menais plusieurs vies en totale opposition, Mafia… études… Il n’a pas fallut d’ailleurs beaucoup de temps pour que j’ouvre les portes à Stephane, venant lui annoncer qui j’étais, ce que je faisais, lui tendant une main pour faire de lui mon bras droit, mon lieutenant, mon second… Au même niveau que moi, celui qui prendra la relève si quelque chose m’arrive, une preuve de confiance, plus importante que le sang… Je sais qu’à deux, avec tout ce qui se trouve entre nos mains, nous allons pouvoir agir contre le Gouvernement…

Un secret qui nous unis en plus de notre amitié, vivant chaqu’un des vies bien différentes et pourtant tellement proches, nous avons évolués ainsi… Oh je vous entends crier pour la petite histoire cachée, oui oui, je vous vois venir… Il s’est bien passé quelque chose avec Emy… Elle était à ce moment la au Lycée, elle avait 17 ans et était devenue une belle femme très mignonne… J’étais venu voir Stephane mais il était absent et croyez moi, je ne pensais pas que la soirée prendrait une telle tournure… Quelques mots échangés, quelques gestes devenant des baisers, se rendant ensuite à sa chambre pour laisser parler le désir de cette journée… Je ne savais pas qu’elle était encore vierge, devenant sa première fois… Oh ce ne fut pas l’unique fois car nous avions continué en secret à nous voir, à coucher ensembles jusqu’à ce qu’elle parte pour ses études à la Fac… Depuis j’avoue que je l’ai un peu évité, point que je n’aimais pas nos instants ensembles, mais il y avait toujours Stephane et cela je devais le respecter.

Hum pardon ? Je ne vous comprends pas ? Vous dites ? Ah mes parents biologique… Oui je sais ce qu’ils sont devenus… Je ne vous en parlais pas car cela n’a plus réellement d’importance pour moi, je ne me considère plus réellement comme leur fils, mais il est vrai que quand j’avais vingt an, j’avais envie de savoir, de comprendre qui j’étais pour eux, d’où je venais… Maria m’avait aidé à les retrouver, après tout elle était une amie de ma génitrice, et il en a fallut du temps… Ils étaient retournés vivre à Seattle, vivant dans un petit appartement dans un quartier pas réellement fréquentable. Quand je suis arrivé la bas, seul mon géniteur était la, en convalescence à cause d’un accident du travail à l’Usine  et franchement il ne paraissait pas en pleine forme… Je dirais même qu’il paraissait user. Soit… Nous avions discuté deux heures alors que je me faisais passer pour un futur voisin qui voulait connaître le quartier, et oui, cet homme qui m’avait conçu ne m’avait même pas reconnu. Chez eux, aucune photo de moi, rien… Comme si je n’avais pas existé. C’est uniquement quand ma génitrice, à nouveau enceinte l’irresponsable, était rentrée de son travail au restaurant du coin qu’enfin quelqu’un vint me reconnaître. Elle avait mit quelques minutes à me regarder avant que cela fasse tilt dans son cerveau… La surprise fut si grande qu’elle laissa tomber tout ce qu’elle tenait en mains. Elle s’était bien entendu excusée de tout ce qui était arrivé, mais cela ne me fit rien, non… Je m’étais juste levé à cette époque pour lui dire simplement merci, oui la remercier car en m’abandonnant elle m’a donné un avenir, que c’était surement la meilleure décision de sa vie… Et ensuite je suis parti l’esprit léger sans jamais tenter de les revoir. Votre curiosité est satisfaite ? Vous vous attendiez à quoi ? Un bain de sang ? Mais non ce n’est point mon genre…

Vous pensez tous que la Mafia c’est uniquement la drogue, les armes et les putes… Mais vous vous trompez, ici on parle d’un réel combat, pas juste de s’en mettre plein les poches, on parle de combattre le Gouvernement, de pouvoir, d’acquisition… Comme l’Intergang ou la Maggia, on parle d’une lutte. Mon objectif n’est pas de répandre des saloperies dans les rues, ni de séquestrer des femmes pour en faire des objets, et encore moins de donner des flingues à des idiots irresponsables qui vont répandre le Chaos dans les rues de New York… Non, je vise bien plus haut, nous visons bien plus. Mon job c’est de prendre possession… Quelqu’un meurt ? Quelqu’un est endetté ? Quelqu’un veut changer de quartier ? On s’arrange, on rachète… Immeubles après immeubles, habitations après habitations, tout devient la propriété de la Camorra, quartiers après quartiers…  Les rues de New York deviennent l’ombre de nos doigts pour qu’un jour nous puissions refermer nos mains et écraser ceux qui s’interposent…  Voilà ce qu’est une Mafia qui se respecte, une vraie menace pour l’Etat… Ce n’est pas l’argent qui fait le pouvoir, non… c’est le contrôle du territoire… Certains comme vous avez tellement de responsabilités, tellement de fardeaux entre vos mains et sans arriver à le gérer, tout cela n’est comme du sable, des grains de sables qui glissent entre vos doigts, un pouvoir qui s’échappe… Et nous le prenons sans le perdre…

Mais vous voyez, vous ne le remarquez pas ce qu’il s’installe, ce qu’il se prépare… Trop occupé à surveiller votre revenu, votre portefeuille d’action… On met de l’argent sous votre nez et vous le regardez tellement que vous tombez dans nos filets. Et quand vous, vous me regardez, vous voyez juste un jeune homme qui aime passer du temps avec des jeunes femmes, séduisant, cherchant à ce que celles ci montrent leur désire de m’avoir… Oui j’aime qu’une femme tente de me séduire, cela me plait, surtout quand elle cherche à provoquer le désire… Enquêtez sur moi, et vous ne verrez qu’un homme passant du temps avec son meilleur ami, allant boire trois verres au GP tout en regardant des femmes danser, en invitant une de temps en temps à diner après juste pour le plaisir d’une compagnie agréable… Et ne tentez pas d’en savoir plus par Stephane, il garde précieusement mes secrets, je garde les siens… Nous n’en parlons à personne… Alors ne croyez pas pouvoir en tirer quelque chose, que ce soit de moi sur lui ou de lui sur moi… Encore aujourd’hui et sans s’arrêter depuis le Lycée, on est soudé… le seul secret que j’ai pour lui c’est l’histoire avec sa sœur… Aucune arme que vous pourriez utiliser contre nous… Alors faites vous déjà une idée… Vous avez perdu…

Oui ? Qui a t’il James ? Ah le ciment a pris ? Bien, je dois dire que cela fait du bien de parler de temps en temps, je vous remercie pour votre oreille attentive, vous comprenez vu ma vie… Je ne peux pas aller voir un psy pour me confier allongé sur un canapé. Monsieur le Substitut du Procureur, je ne vais pas vous souhaiter une bonne soirée… ce serait un peu ironique, et un conseil, ne retenez pas votre respiration, cela ne fait que rendre votre supplice plus long et difficile… James, tu peux le jeter par dessus bord… On rentre.